« Le milieu n’est plus un pont mais une faille », dénonce le Club des 13 professionnels à propos du cinéma français. Point de départ d’une réflexion réunissant toute l’industrie, ce rapport, sorte de scénario de sauvetage, aurait été entendu par Christine Albanel, ministre de la Culture (>la preuve<). Déjà décrié par Pascale Ferran, Jacques Doillon et bien d’autres acteurs de la production hexagonale, « un cinéma produit pour les annonceurs », prend le pas sur le cinéma d’auteur. Entre la pression des chaînes de télévision et l’Etat, le cinéma français est loin d’être libre, surtout comparé à son homologue américain. Avec un budget dans les DRAC de 5 millions d’euros seulement pour sa diffusion, les nouveaux Robin des Bois de la production cherchent depuis quelques années les réponses ailleurs. L’augmentation des festivals et des associations vient contrer ce problème de diffusion. Parmi eux, un nouveau système de solidarité alternatif émerge : 20000prod. Un projet de film communautaire réunissant par le mode associatif 20 000 anonymes pour la production d’un long métrage, pourrait peut-être répondre à cette crise et libérer le cinéma français de ses chaînes.
>Le site de 20 000 prod<
Elodie Buzaud
(Dessin d'Arthur Wneir)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire